Le plan vélo c’est pour 2019

À vélo, « le travail c’est la santé », mais ça rapporte aussi !

Les discussions au sein des Assises de la mobilité ont porté leurs fruits car, après deux plans vélo respectivement établis en 2012 et 2014 qui n’avaient pas motivé les foules de par leur manque de moyens, particulièrement financiers, ce ne sont pas moins de 350 millions d’euros sur sept ans que se propose d’injecter l’État dans ce troisième dispositif visant les 9 % de déplacements domicile-travail en vélo pour le milieu des années 2020 alors que pour le moment la France est loin derrière les pays leaders dans le domaine.

plan-velo-2019

En clair les chantiers annoncés dès cette fin d’année 2018 sont d’assurer toujours plus la continuité des pistes cyclables, de construire des garages à vélos dans toutes les gares où cela est possible mais aussi d’inciter les entreprises qui le souhaitent à privilégier le vélo comme moyen de transport.

En effet, actuellement moins de 2% des trajets domicile-travail s’effectuent à vélo, et 58% des salariés vivant à moins d’un kilomètre de leur lieu de travail s’y rendent en voiture. (Selon une étude de l’INSEE effectuée en 2017). La « petite reine » a pourtant tout pour plaire : c’est un mode de transport écologique, économique et excellent pour la santé. De plus, enfourcher son vélo pour se rendre au travail permet en ville de réaliser des temps de trajets souvent équivalent au trajet en voiture.

Les mesures phares annoncées dès 2019 sont :

  • Un forfait mobilité durable pour les employés :

Les employeurs pourront contribuer aux frais de déplacement domicile-travail à vélo de leurs salariés jusqu’à hauteur de 400 euros par an en franchise d’impôt et de cotisations sociales. Ce forfait remplacera l’indemnité kilométrique vélo qui existait depuis 2015.

  •  Introduction du vélo dans le barème kilométrique fiscal :

Les déplacements professionnels effectués à vélo pourront donner lieu à des remboursements, au même titre que la voiture et le deux-roues motorisé.

  •  Incitation fiscale pour les entreprises qui créeraient leur propre flotte de vélos :

Les frais occasionnés par la mise à disposition d’une flotte de vélo ou de vélo à assistance électrique pourront être en partie déductibles de l’impôt sur les sociétés.

Pour mettre en place ces nouvelles mesures dès 2019, vous pouvez faire appel à un cabinet de gestion externalisée de la paie.

Puissent ces mesures inciter les automobilistes en quête de pouvoir d’achat à délaisser leur « chère » voiture pour se rendre sur leur lieu de travail quand la distance le leur permet.